différer [2]
vi (di-fé-ré. La syllabe fé prend l'accent grave, quand la syllabe qui suit est muette : je diffère, excepté au futur et au conditionnel : je différerai, je différerais)
- Être autre, n'être pas le même.
Il disait qu'un roi qui ne faisait pas la guerre ne différait en rien de son palefrenier
. [D'ablancourt, Apophth. dans RICHELET]Le mien d'avec le vôtre en ce point seul diffère
. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste].... Le sang Ne nous empêche pas de différer de rang
. [Corneille, Nicomède]Comme nos intérêts, nos sentiments diffèrent
. [Corneille, La mort de Pompée].... Nous ne différons ni de coeur ni de sang
. [Rotrou, Venceslas]Tous les hommes sont fous, et, malgré tous leurs soins, Ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins
. [Boileau, Satires]Différer d'opinion, d'avis, et, absolument, différer. Différer du blanc au noir.
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
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